playground:alistair

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
playground:alistair [13/10/2022 10:13]
21806783
playground:alistair [22/01/2024 09:22] (Version actuelle)
dumontj01 ↷ Page déplacée de moodle4_nouveautes:playground:alistair à playground:alistair
Ligne 1: Ligne 1:
 =====Un bac à sable rien qu'à moi===== =====Un bac à sable rien qu'à moi=====
  
-**Faisons pousser quelques fleurs et construisons un moulin.**+**Quelques fleurs et un moulin.**
  
 {{:playground:tulipes.jpg?600|}} {{:playground:tulipes.jpg?600|}}
  
-Le poëte s’en va dans les champs ; il admire, 
  
-Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;+//Le poëte s’en va dans les champs ; il admire,//
  
-Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,+//Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;//
  
-Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,+//Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,//
  
-Celles qui des paons même éclipseraient les queues,+//Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,//
  
-Les petites fleurs d’or, les petites fleurs bleues,+//Celles qui des paons même éclipseraient les queues,//
  
-Prennent, pour laccueillir agitant leurs bouquets,+//Les petites fleurs dor, les petites fleurs bleues,//
  
-De petits airs penchés ou de grands airs coquets,+//Prennentpour l’accueillir agitant leurs bouquets,//
  
-Etfamilièrement, car cela sied aux belles :+//De petits airs penchés ou de grands airs coquets,//
  
-— Tiens ! c’est notre amoureux qui passe ! disent-elles.+//Et, familièrement, car cela sied aux belles ://
  
-Et, pleins de jour et dombre et de confuses voix,+//— Tiens ! cest notre amoureux qui passe ! disent-elles.//
  
-Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,+//Etpleins de jour et d’ombre et de confuses voix,//
  
-Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,+//Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,//
  
-Les saules tout ridés, les chênes vénérables,+//Tous ces vieillards, les ifsles tilleuls, les érables,//
  
-L’orme au branchage noirde mousse appesanti,+//Les saules tout ridésles chênes vénérables,//
  
-Comme les ulémas quand paraît le muphti,+//L’orme au branchage noirde mousse appesanti,//
  
-Lui font de grands saluts et courbent jusqu’à terre+//Comme les ulémas quand paraît le muphti,//
  
-Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,+//Lui font de grands saluts et courbent jusqu’à terre//
  
-Contemplent de son front la sereine lueur,+//Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,//
  
-Et murmurent tout bas : C’est lui ! c’est le rêveur !+//Contemplent de son front la sereine lueur,//
  
 +//Et murmurent tout bas : C’est lui ! c’est le rêveur !//
 +
 +
 +Victor Hugo, juin 1831
  • playground/alistair.1665648834.txt.gz
  • Dernière modification: il y a 3 ans
  • de 21806783