playground:alistair

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 =====Un bac à sable rien qu'à moi===== =====Un bac à sable rien qu'à moi=====
  
-**Faisons pousser quelques fleurs et construisons un moulin.**+**Quelques fleurs et un moulin.**
  
 {{:playground:tulipes.jpg?600|}} {{:playground:tulipes.jpg?600|}}
  
-Le poëte s'en va dans les champs ; il admire, 
-Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ; 
  
 +//Le poëte s’en va dans les champs ; il admire,//
  
 +//Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;//
  
-//Le poëte s’en va dans les champs ; il admire,+//Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,//
  
-Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;+//Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,//
  
-Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,+//Celles qui des paons même éclipseraient les queues,//
  
-Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,+//Les petites fleurs d’or, les petites fleurs bleues,//
  
-Celles qui des paons même éclipseraient les queues,+//Prennentpour l’accueillir agitant leurs bouquets,//
  
-Les petites fleurs d’or, les petites fleurs bleues,+//De petits airs penchés ou de grands airs coquets,//
  
-Prennentpour l’accueillir agitant leurs bouquets,+//Etfamilièrementcar cela sied aux belles ://
  
-De petits airs penchés ou de grands airs coquets,+//— Tiens ! c’est notre amoureux qui passe ! disent-elles.//
  
-Et, familièrementcar cela sied aux belles :+//Et, pleins de jour et d’ombre et de confuses voix,//
  
-— Tiens ! c’est notre amoureux qui passe ! disent-elles.+//Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,//
  
-Etpleins de jour et d’ombre et de confuses voix,+//Tous ces vieillardsles ifsles tilleuls, les érables,//
  
-Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,+//Les saules tout ridés, les chênes vénérables,//
  
-Tous ces vieillardsles ifs, les tilleuls, les érables,+//L’orme au branchage noirde mousse appesanti,//
  
-Les saules tout ridés, les chênes vénérables,+//Comme les ulémas quand paraît le muphti,//
  
-L’orme au branchage noir, de mousse appesanti,+//Lui font de grands saluts et courbent jusqu’à terre//
  
-Comme les ulémas quand paraît le muphti,+//Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,//
  
-Lui font de grands saluts et courbent jusqu’à terre+//Contemplent de son front la sereine lueur,//
  
-Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,+//Et murmurent tout bas : C’est lui ! c’est le rêveur !//
  
-Contemplent de son front la sereine lueur, 
- 
-Et murmurent tout bas : C’est lui ! c’est le rêveur !// 
  
 Victor Hugo, juin 1831 Victor Hugo, juin 1831
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